Emilie Oliver croque la vie à pleines dents ! Elle respire, sourit et fonce… tout en adoptant la Maltattitude. Jonglant entre ses cours de yoga, sa carrière dans le Business Development et son rôle de mère, Emilie nous confie son parcours, des plus inspirants.
Comment as-tu découvert le yoga ?
J’ai toujours été une adepte de sport. Il y a quatre ans, à la suite d’une blessure, j’ai voulu me diriger vers une pratique plus douce. C’est ainsi que mon père m’a introduite au yoga. Après quelques sessions, j’ai commencé à apprécier et à comprendre la connexion entre le corps, la respiration et le mental. Depuis, cette philosophie holistique est partie prenante de mon mode de vie et est une source de bien-être.
Qu’est qui te plaît dans le yoga ?
Sa philosophie, ses enseignements… Ce qui me plaît, c’est le dépassement de soi et la confiance en soi que m’apporte le yoga. Je me sens en pleine forme physique et le mental suit avec. C’est un véritable soutien moral tant dans les bons comme les mauvais moments.
Qu’est-ce qui t’a poussée à enseigner le yoga ?
J’ai eu de la chance d’avoir de supers profs. Ils m’ont transmise leur passion et leur énergie. J’ai suivi un cours dans une école de yoga qui se trouve à Dargeeling, au pied de l’Himalaya. C’est à l’issu de ce cours que j’ai voulu contribuer à ma façon à la transmission du yoga.
Le yoga pour toi, c’est le physique ou le mental ?
Je pense qu’il y a trois dimensions au yoga : physique, mental et spirituel. Le yoga apporte de l’équilibre et de l’harmonie.
Quelles sont tes résolutions pour 2022 ?
« You are what you do, not what you say you’ll do ». Le but n’est pas d’être parfaite mais d’être bien. Cette année, j’aimerais aussi intégrer à ma vie le principe du Creating Space. Il faut savoir faire de la place pour recevoir davantage et laisser entrer le bien.
Janvier touche à sa fin… Qu’as-tu fait pour appliquer et maintenir ces résolutions ?
Je crois au travail et à la réussite, sur la durée. J’ai appris à accepter que les changements ne se font pas en deux jours. Il y a des jours, ou le moral n’y est pas, où nous avons besoin de repos, and that’s fine ! Il suffit de se reprendre. Si je tombe, je me relève… car le but n’est pas d’être parfaite mais d’être la meilleure version de moi-même, et d’être fière de qui je suis et de ce que j’ai accompli.
Comment jongles-tu entre la vie de femme active et de mère ?
Nous sommes tous appelés à jouer plusieurs rôles. C’est ce qui fait la beauté des choses, c’est comme avoir plusieurs vies. Nous sommes nombreuses à jongler entre le travail, le self-care et la vie familiale. Pour trouver une balance à ce quotidien surchargé, j’ai fait le choix de consacrer deux à trois heures par semaines au yoga pour ma pratique personnelle.
Quels sont tes conseils pour toutes les mamans, qui travaillent, pour qu’elles restent zen ?
Trouver un temps pour se consacrer à une activité qui nous permet de nous dépasser ou tout simplement de se relaxer. Ça commence par établir une routine sportive ou une activité saine et une bonne alimentation.
Quelle est ta devise pour garder la positive attitude ?
Je me tourne vers ceux que j’aime. Ma famille, mes communautés yoga ou parfois juste me retrouver dans le silence…. Quand je n’ai pas le moral, je recentre mon énergie sur des pensées positives. Je m’accorde aussi, chaque matin, un temps de méditation. Le silence est d’or. Je suis une personne qui parle beaucoup et j’ai pris conscience grâce au yoga, que j’ai besoin de ce silence, qui me fait du bien.
La Maltattitude, pour toi, c’est quoi ?
C’est le partage d’une bonne énergie. C’est aussi un appel pour la prise de conscience et la création d’une communauté qui se focalise sur le bien-être.