La Maltattitude, c’est… honorer la femme ! Dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, dédiée à l’égalité, nous passons la parole à deux collègues de PhoenixBev.

Catherine Fidèle respire la bonne humeur. Souriante, dynamique et bosseuse, la Digital Communications Manager de PhoenixBev a pour devise « un esprit sain, dans un corps sain ». Son astuce, ne pas se priver et maintenir un équilibre. Au-delà de cette célébration du 8 mars, Catherine a pour mission d’encourager les jeunes femmes à se battre comme des « warriors ».

Malvika Sellamuthu a grandi au cœur d’un foyer ou l’égalité est priorité. En inspirant de sa mère et sa grand-mère, la Junior Brand Manager de PhoenixBev, a appris la persévérance. Sa devise : Se battre pour ses convictions, ses rêves et ses passions. C’est également sa définition de la femme mauricienne… Une femme forte, qui ne lâche rien.

Être une femme à PhoenixBev c’est ?

Catherine : C’est s’intégrer à la compagnie en partageant notre quotidien avec des collègues de tous bords. Nous travaillons pour une entreprise qui pratique l’inclusion des femmes et des hommes.

Malvika : C’est un environnement où tu es encouragé(e) à apprendre. C’est agréable de travailler dans une atmosphère safe où tout le monde est respectueux envers chacun.

Être une jeune femme active en 2022, quels sont les avantages et les contraintes que tu rencontres ?

Catherine : De manière générale, je dirais que les femmes sont par défaut actives. Il n’y a pas forcément de contraintes en 2022 mais la société s’attend à ce que la femme puisse jongler avec la vie de famille, les responsabilités professionnelles, et en plus, à côté avoir un équilibre de vie. On ressent énormément de pression à ce niveau-là. Mais comme on le dit souvent, la femme est multifonctionnelle.

Malvika : En 2022, être soi-même est un avantage. Prendre une décision seule ou être une femme seule, c’était mal vu dans le passé. Aujourd’hui, une femme peut tout faire. La société s’est développée en bien car il y a beaucoup plus d’égalité. Les choses s’améliorent. Quand je vois les start-ups, je me rends compte qu’il y a beaucoup plus de femmes qui se lancent que ce soit dans la peinture, la sculpture ou la production. Aujourd’hui, les avantages de vie ne sont pas uniquement définis par le genre. Nous y avons tous droit.

Parlons des préjugés… Quel sont vos sentiments dessus ?  

Catherine : Il existe encore beaucoup de préjugés par rapport à la femme, et à plusieurs niveaux. Que ce soit concernant la force physique, par exemple, ou la force intellectuelle. Aux yeux des autres, la femme a toujours besoin d’être protégée alors qu’elle peut très bien se protéger elle-même.

On est encore dans ce genre de préjugés, mais ça ne m’atteint pas. Il faut essayer de faire abstraction de tout ça.

Malvika : On ne pourra pas éliminer tous les préjugés mais les mentalités évoluent dans la bonne direction. Les jeunes femmes sont bien mieux équipées de nos jours pour braver des situations inconfortables.

Comment gérer ces préjugés ?

Catherine : Le plus important c’est de s’affirmer. D’avoir du self-confidence. Ça ne se fait pas en un jour. Il s’agit de marcher la tête haute, et se dire que peu importe le regard de la société, « I know where I stand ». Plus une femme montre qu’elle manque de confiance, plus elle devient vulnérable.

Malvika : Ça dépend des situations et de l’environnement. Il faut savoir y faire face. En parler, c’est le pas le plus difficile. Parce que ça peut rendre inconfortable. Une conversation sincère aide à éviter les complications à long terme.

Comment la femme s’impose-t-elle et se fait-elle respecter au quotidien ?

Catherine : En assumant ses choix et ses décisions. En oeuvrant pour son indépendance. Enfin, je dirais que la solidarité féminine est primordiale, peu importe le statut, le poste ou l’âge. Pour ma part, l’union fait la force.

Malvika : Avoir une attitude très sincère aide, il ne faut surtout pas hésiter à le dire quand quelque chose dérange.

« L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » … C’est le thème de cette Journée mondiale des droits de la femme. Est-ce que cette égalité est présente dans le quotidien des femmes à Maurice ?

Catherine : De manière générale, je pense qu’on y travaille mais, ce n’est pas encore ça. Il y a encore pas mal d’inégalités. En termes de decision making, il faudra continuer à travailler pour l’empowerment des femmes. Il faut faire confiance aux femmes. Il y a aussi l’inégalité salariale… On y arrive, et je pense qu’on est sur la bonne voie.

Malvika : Il y a une très fine ligne entre le vouloir et la réalité. C’est subjectif car l’égalité n’a pas le même sens aux yeux de tout un chacun. L’égalité, ce n’est pas cette division entre homme et femme. C’est le support de l’autre peu importe la situation.

Comment avancer dans ce sens ?

Catherine : La femme a besoin d’avoir son identité. La femme n’a pas besoin d’être sur un terrain de comparaison avec l’homme, ni d’être privilégiée par rapport à l’homme et vice-versa. La femme peut exceller dans ce qu’elle veut du moment qu’elle croit en elle-même.

Malvika : Éduquer depuis l’enfance. Quand on traite un garçon et une fille dès leur plus jeune âge avec le même respect, cela peut les aider à grandir avec déjà cette notion d’égalité « and the acceptance of each other ».

Comment appliquez-vous la Maltatitude à votre quotidien ?

Catherine : Éviter la routine, faire les choses de manière dynamique, avoir du temps pour soi et autant que possible, « spread positive vibes ».

Malvika : Vivre sainement, trouver du temps pour faire une activité et éviter le surmenage et bien entendu le ‘self-care’… prendre du temps pour soi.

Quel est votre message pour les jeunes Mauriciennes ?

Catherine : Foncez ! Donnez-vous la chance de réaliser vos rêves ! Découvrez-vous, découvrez le monde et vivez librement, sans contraintes. Et soutenez les autres.

Malvika : J’aurais aimé voir plus de femmes à la tête des entreprises. Et que les femmes soient plus confident dans leurs aspirations professionnelles. Qu’elles soient bien dans leur peau et vivent pleinement leurs passions !